Faire avancer la science et la recherche grâce à des synergies parfaitement étudiées

L’H.U.B, hôpital de l’ULB a cette grande chance de pouvoir bénéficier des meilleurs chercheurs pour pouvoir proposer à ses patients des solutions à la pointe de l’innovation et de la recherche. 

« C’est grâce à une grande synergie entre l’Institut des Neurosciences de l’ULB et les cliniciens de l’H.U.B que nous pouvons faire avancer la recherche et permettre aux patients de l’H.U.B de bénéficier d’essais cliniques qui leur permettent d’avoir une perspective de guérison grâce à de nouveaux traitements» nous dit Mr Schiffmann. 

Aujourd’hui, l’ULB dispose d’une série de laboratoires dans quelques 6 Facultés différentes. Les laboratoires situés sur le même site que l’hôpital Erasme offrent, en plus de la facilité géographique, une véritable aubaine pour la recherche clinique. En effet, alors que l’Institut de l’ULB propose de la recherche fondamentale, c’est-à-dire, identifie des potentielles cibles non prévues et/ou de la recherche translationnelle qui permettra de poser les hypothèses, l’H.U.B vient enrichir ceci avec de la recherche Clinique qui vise quant à elle à tester chez des patients l’efficacité de nouvelles thérapeutiques sur base des propositions issues de ces hypothèses. 

Ceci permet un véritable continuum de la recherche qui vise l’approfondissement de nos connaissances du fonctionnement cérébral et des mécanismes menant aux maladies affectant le système nerveux et donc une amélioration continue des soins proposés aux patients. Ces recherches fondamentales, translationnelles et cliniques se nourrissent l’une de l’autre. 

Ainsi, à titre d’exemple, dans le cadre d’une recherche très précise, la découverte, initialement fortuite, de l’implication d’un gêne identique chez l’animal et les humains dans les mécanismes menant à l’addiction, a permis d’établir un tel continuum. Le travail de recherche a en effet démontré que cette perturbation cérébrale est liée à une altération génomique pouvant entrainer la toxicomanie chez les humains. Cette recherche fondamentale initialement menée chez l’animal, a une portée translationnelle puisqu’elle a permis d’identifier des variants génétiques chez les humains qui leur confèrent une plus grande susceptibilité à l’addiction. Ceci pourrait à terme constituer des cibles à tester cliniquement et permettre, qui sait, d’éviter ou réduire la toxicomanie chez certains patients. 

Travailler ensemble, communiquer et collaborer permet donc d’aller toujours plus loin dans la recherche et ainsi de proposer des solutions hors des sentiers battus à nos patients. Ceci démontre la réelle force et l’expertise de l’Hôpital académique lié à l’Université.